mardi 28 avril 2009

Le stars de l'info - 1ère partie

Christophe Barbier, le directeur de la rédaction de l'Express. On peut le considerer comme le "Roger Federer" de l'analyse politique. Enthousiaste, fretillant, toujours de bonne humeur et sans aucun doute competent, ce jeune journaliste livre une chronique petillante tous les matins sur LCI aux alentours de 7h50. Ne tombant jamais dans le racolage ou la vulgarité, monsieur Barbier decrypte de facon percutante l'actualite politique et/ou sociétale. Son invité quotidien - sur la meme chaine - à 8h15 assailli de questions toutes plus pertinentes les unes que les autres est contraint d'eviter la langue de bois.
Point de faute de gout chez ce normalien dont la vivacite d'esprit et la qualite de l'analyse en ont fait un pilier de l'emission "Politiquement Show" animée par Michel Field tous les jeudis à 19h10 toujours sur LCI.Que ce soit les derapages verbaux du president de la république, les manifestants de telle ou telle corporation en colère ou la visite d'un chef d'Etat etranger, Christophe Barbier au verbe lisse et accessible donne de l'interet à l'information et envie aux telespectateurs de la suivre.

lundi 20 avril 2009

Les derniers des lycaons

Les reactions se dechainent sur Ségolène Royal qui en a remis une couche - après son discours au Sénégal - avec des nouvelles "excuses au nom de la France" pour des propos pretés ou non à l'endroit de Luis Rodriguez Zapatero, le premier ministre Espagnol. Mais le premier fautif est Nicolas Sarkozy, le president de la république qui apres avoir deblateré il y a un an sur ses deux predecesseurs, François Mitterrand et Jacques Chirac a recidivé en exprimant des commentaires peu amenes sur Barack Obama et Angela Merkel entre autres. En première ligne pour le defendre, Frederic Lefebvre, porte parole de l'U.M.P alias" Freddy la Frange" qui conseille à l'ancienne candidate du parti socialiste à l'election presidentielle d'aller consulter un psycholoque. Quant à lui, il devrait s'empresser de prendre un rendez vous chez un coiffeur visagiste car son facies ressemble plus à celui d'un hardeur professionnel qu'à celui d'un responsable politique de premier plan. Nous avons evité le commentaire de la secretaire d'Etat à la famille, Nadine"retire le p'tit doigt mouillé" Morano qui n'en doutons pas en aurait fait des gorges chaudes. De plus en plus de personnes ne supportent plus de voir le chef de l'Etat suffoquer sa haine voire son incompetence vis à vis de ses collègues. Il n'y a que les chiens sauvages qui fonctionnent ainsi. Qu'il se taise et apprenne à se controler ce president, sinon c'est bien lui qui devra dans 3 ans presenter ses excuses aux electeurs au nom de sa pitoyable arrogance.

dimanche 12 avril 2009

"Casse toi Fillon!"

François Mitterrand affirmait à Pierre Mauroy au début de son premier septennat : "On ne fait pas bien ce que l'on ne fait pas vite". Plus d'un quart de siècle plus tard, Nicolas Sarkozy pourrait dire à François Fillon"On ne fait pas bien ce qu'on ne fait pas seul". On constate depuis près de deux ans que le président de la république s'attache à s'occuper de tous les dossier répétant à qui veut bien l'entendre :"Je suis entouré de nuls". C'est vraisemblablement la raison pour laquelle il a ouvert son gouvernement à des personnalités de gauche et c'est certainement la raison pour laquelle il a confié à d'anciens collaborateurs de François Mitterrand des missions sur la croissance (Jacques Attali), offre à Jack Lang, le rôle d'émissaire pour une mission à Cuba et plus récemment il a nommé Michel Rocard, Ambassadeur des pôles. Toutefois, Nicolas Sarkozy doit se sentir bien seul ne se livrant pleinement qu'à Claude Gueant, le secrétaire général de l'élysée et à Henri Guaino, son conseiller spécial. Et passant le reste du temps à dénigrer la plupart de ses ministres tout en ignorant le premier d'entre eux, François Fillon. Alain Juppé, dans son livre "Je ne mangerai plus de cerises en hiver" rapporte la confidence que lui a fait le président de la république pour justifier le choix de son premier ministre : " Contrairement à toi et à moi, il n'a pas un caractère dominant". Cependant, Jacques Chirac était mieux traité par François Mitterrand - qui n'aimait pas que l'on marche sur ses plates bandes - lors de la cohabitation de 1986 à 1988. Ainsi on est vraiment en droit de se demander ce qui se passe dans la tète de l'ancien lieutenant de Philippe Séguin qui semble s'accrocher désperement à une coquille vide dans la mesure où Nicolas Sarkozy écrit tous les jours une nouvelle page de la constitution créant de facto la 6ème république. La décision récente de Conseil d'Etat de prendre en compte les interventions du chef de l'Etat dans le temps de parole de la majorité devrait redonner du tonus à des ministres amorphes et mis à l'index à la moindre incartade. Quant au premier ministre qui arbore trop souvent son rictus sado masochiste, on a envie de lui dire "Mais casse toi Fillon!"

Une interview de François Fillon il y a un an et demi à Europe 1 avec Jean Pierre Elkabbach qui est toujours d'actualité :

mercredi 1 avril 2009

N'en rajoutez pas monsieur le président!

Ça a commencé la semaine dernière lors du discours de Quentin où le président de la république, devant un parterre de sympathisants prêts à lui lécher les pieds, a cru bon devoir justifier sa politique économique face à la montée de la contestation sociale. Mais ce qui est franchement dommage, c'est qu'en écoutant Nicolas Sarkozy, on avait l'impression d'entendre un discours de campagne : "Le mérite, l'excellence ce ne sont pas des gros mots". Bien sur que non grand dégourdi, même dans la bouche d'un socialiste ce ne serait pas une insulte. Depuis deux ans, le chef de l'Etat applique la maxime de Louis de Funes dans "Le grand restaurant", maxime qu'il a prononcé dès son installation au palais de l'élysée devant ses conseillers "je serai servile avec les puissants" - le paquet fiscal - et" ignoble avec les faibles" - après avoir répété avec outrance pendant la campagne présidentielle qu'il serait le candidat du pouvoir d'achat, il annonce non sans malice lors des voeux à la presse le 8 janvier 2008 : " les caisses son vides". Autrement dit : " Travaillez plus pour se gratter l'anus!".
Ça continue cette semaine avec une proclamation pour le moins étonnante" Si rien de concret n'est décidé, si aucune modification tangible ne sort de la réunion du G 20, je quitterai la conférence avant la fin" Mais pour qui se prend il notre président? Parce que depuis deux semaines, les salaires de certaines entreprises en difficulté prennent leurs dirigeants en otage, Nicolas Sarkozy estime qu'il doit se mettre au niveau, du cote des petites gens qui souffrent, qui désespèrent et/ou qui attendent avec impatience un changement profond du système capitaliste. Cependant, pour prendre un exemple, les paradis fiscaux regorgent de milliards de dollars - sous le contrôle des mafias russes et italiennes - qui servent à payer grassement les meilleurs sportifs de la planète. Si notre omni président pense, ne serait ce qu'une minute, que l'on va tout changer en 24 heures, il se trompe lourdement. Car comme le dit Alaistair Campbell, ancien conseiller en communication de Tony Blair dans son ouvrage" Tout se passe dans la tête". Et malgré les meilleurs volontés du monde, on ne pourra pas modifier nos comportements cupides et irresponsables en un claquement de doigts.
Pour un aussi haut responsable, il est choquant de se montrer aussi racoleur avec autant d'arrogance alors de grâce, Nicolas Sarkozy n'en rajoutez plus!!!