lundi 7 juin 2010

La France, championne du monde ?

Alors que l’équipe de France de football n’a pas donné, à travers ses matchs de préparation, des signes rassurants, tout le monde se plait à s’interroger sur la nation qui sera championne du monde. Peu parie sur la France dont le lieu de résidence en Afrique du sud a crée une mini polémique par les propos tenus par Rama Yade, secrétaire d’état aux sports. On a toutefois l’impression que la ministre a parlée autant pour faire parler d’elle que pour exprimer un point de vue. Passons. Si l’équipe de France et inquiète et que d’aucuns prédisent une élimination prématurée, il faut revenir sur la campagne de 1998 qui n’avait pas été tendre avec le sélectionneur de l’époque, Aimé Jacquet. Quant à la coupe du monde victorieuse proprement dite et en dehors d’une première phase où les français avaient un groupe plus qu’à leur portée – Afrique du sud, Arabie saoudite et Danemark- la suite fut nettement plus laborieuse avec un but en or de Laurent Blanc face au Paraguay, un succès aux penaltys face à l’Italie et deux buts de Lilian Thuram contre la Croatie en demi finale avant l’apothéose en finale face au Brésil. Loin d’être un spécialiste, je souhaite que la France aille au moins en demi-finale. C’est une performance largement à la portée des tricolores qui sont encore en phase de rodage. Laissons donc Raymond Domenech peaufiner les derniers réglages et mettons nous tous derrière une équipe qui n’a besoin qu’à quelques jours de l’ouverture de la compétition que d’un franc soutien.

mercredi 3 mars 2010

Apres la tempête

Ils sont nombreux ceux qui dénoncent depuis lundi, les constructions trop proches de l’océan. Ils sont nombreux ceux qui se désolent du manque de réactivité des pouvoirs publics alors que l’alerte avait été donné en temps et en heure. D’aucuns répondent que l’homme ne peut rien contre la nature et ses manifestations violentes. D’autres, surfant sur le débat philosophique, se contentent de rappeler que la France, symbole de l’occident, paye en quelque sorte son arrogance, son mode de vie trop matérialiste. Qu’importe, le résultat est apocalyptique et en dehors du milliard d’euros de gâchis, ce sont des foyers anéantis et des vies brisées qui vont désormais tenter de survivre dans des conditions pour le moins préoccupantes. Ce n’est plus « la France d’en haut » face à « le France d’en bas » mais « la France de l’ouest » attendant l’aide du reste de l’hexagone. Cependant, le débat s’échauffe : « fallait pas construire ici » ou « y avait qu’à consolider la bas ». Les intellectuels de tout bord font semblant d’apporter des réponses toutes faites à des questions que certains n’ont jamais voulu se poser. Et comme dit le proverbe « quand la roue du chariot est cassée, beaucoup vous diront par où il ne fallait pas passer ».

mercredi 10 février 2010

Nicolas Sarkozy persiste et signe

Le président de la république a jugé bon de faire appel du jugement du tribunal qui a relaxé en première instance Dominique de Villepin. Nicolas Sarkozy persiste donc son acharnement vis-à-vis de l’ancien premier ministre et choisit de poursuivre un combat entamé il y a bientôt cinq ans. On ne sait qui sortira « vainqueur » de ce duel et ce n’est pas forcement celui que l’on croit qui sera le plus égratigné.
Le chef de l’état a également décidé de « remettre le couvert » pour ce qui concerne le débat sur l’identité nationale. En incitant François Fillon à organiser un séminaire gouvernemental sur la question identitaire, il tient d’une part à aplanir les passions qui s’étaient manifestées depuis l’automne et persiste à nouveau dans un débat qui fait qu’on le veuille ou non le jeu du Front National. Nous sommes en 2010 et le 19ème siècle est loin derrière nous. La France est un pays de mélange, d’échange et les nombreuses communautés qui se côtoient sont une chance pour ce pays. Chaque citoyen, quelle que soit son origine respecte la notion de république et ce n’est parce que quelques trublions agitent telles ou telles revendications que la nation est menacée d’identité.
La France a, cours de ces deux derniers siècles, joué son rôle de pays d’accueil et d’intégration. Les différentes ethnies qui la composent désormais sont une richesse. Ainsi, il est triste d’ouvrir ce débat qui n’a plus lieu d’être car l’hexagone montrera ces prochaines années qu’il est le lieu où les cultures se rencontrent souvent, se commotionnent parfois, mais progressent ensemble dans une parfaite unité.

vendredi 29 janvier 2010

ça fait chaud au cœur

Suite au séisme qui a touché Haïti le douze janvier dernier, j’ai été particulièrement sensible aux mobilisations diverses (aides financières et matérielles) des pays occidentaux et des nations limitrophes (Chili, Brésil etc.). Etant originaire d’Haïti – par mon père- cela m’a fait chaud au cœur de voir à la télévision les sauveteurs Finlandais, entre autres sortir des décombres les personnes qui y étaient ensevelies, dont certaines depuis plusieurs jours. En outre, il semblerait que la solidarité des pays européens en général et de la France en particulier ait été plutôt efficace. Les sommes récoltées l’attestent largement.
Alors que les médias ont pour habitude de nous « abreuver » d’informations toutes plus sombres les unes que les autres, nous avons eu l’occasion de constater ces deux dernières semaines que lorsqu’un pays était confronté à un grand malheur, l’homme est capable de faire preuve de générosité et qu’au moins le temps d’un tremblement de terre, l’être humain est capable de mettre son égoïsme au rencart et de venir en aide à celui qui souffre, qui est dans le besoin.
De plus, j’ai une petite pensée pour les journalistes de la chaine I TELE, Laurent Bazin, Audrey Pulvar et Thierry Dugeon parmi tant d’autres qui ont eu la gentillesse par leur communiqué de motiver leurs auditeurs pour venir en aide aux Haïtiens sinistrés. Il serait idéal que nous n’attendions pas ce genre de catastrophe naturelle pour voir se développer ce genre de comportement mais quoi qu’il en soit ou qu’il en advienne, merci pour tout.

mercredi 10 juin 2009

Quel avenir pour le PS ?

Si l’on regarde objectivement la situation, la réponse est aucun. A la sortie du conseil national du mardi 9 juin, tous les ténors n’avaient qu’un mot à la bouche : rénovation. Hélas, ce mot est inlassablement répété par tous les dirigeants socialistes depuis 2002. Or, cela fait 7ans que ceux ci ne sont plus aux commandes et malgré les succès électoraux de 2004 – succès par défaut – les principales élections suivantes ( celles de 2007) ne furent que des échecs retentissants. En outre, tout le monde se rend compte que le parti socialiste est en déliquescence, s’affaire dans des guerres intestines, des luttes de pouvoirs qui font peine à voir. Ainsi, mardi soir dernier Arnaud Montebourg, au lieu de soutenir Martine Aubry qui a promis un changement de cap pour les 6 prochains mois, en remet une couche en s’écriant qu’il faut aller plus loin et plus vite. Malek Boutih quant à lui titre à vue sur la première secrétaire constatant de façon lapidaire qu’il n’y a pas de réel leadership à la tête du parti. Certes, le conseil des sages constitué entre autres de François Hollande et Laurent Fabius est un artifice, une mascarade et on attend désormais que le parti socialiste se comporte comme un parti de gouvernement avec de vraies propositions. Car ce sont eux qui sont à l’origine de toutes les grandes reformes sociales de ces 20 dernières années ( R.M.I., C.S.G, C.M.U, Prime Pour l’Emploi etc.….). Toutefois, ils ne savent plus de verser dans l’antisarkozysme primaire. Rien ne va plus au P.S et Jean Luc Mélenchon eu raison de s’esclaffer dimanche soir dernier sur les plateaux de télévision en affirmant que « la gauche est dans le trou » et même tout au fond. Affaire à suivre.

samedi 9 mai 2009

On s'en fout de l' Europe!

Encore une election qui ne va servir à rien. Sauf à faire travailler les journalistes qui s'evertueront à analyser qui est le gagnant ou le perdant de ce scrutin que tous les tenors politiques s'attachent à passer sous silence. Le chef de l'etat dans son discours de lancement de campagne à Nîmes n'a meme pas inciter les francais à aller voter. Les responsables du parti socialistes quant à eux sont particulièrement discrets. Pour quoi si peu d'enthousiasme pour cette cause? Alors que François Mitterrand, president de la république en exercice proclamait : "Si la france est notre patrie, l'Europe est notre avenir". Sans doute que Nicolas Sarkozy garde un mauvais souvenir de la campagne de 1999 quand la liste qu'il conduisait s'est fait devancee par celle enmenée par Charles Pasqua et Philippe de Villiers. Peut etre que les socialistes, toujours en convalescence se voient mal rééditer la performance de 2004. Mais ce qui doit traumatiser la classe politique toute entiere, c'est le non franc et massif de 2005 au referendum sur la constitution européènne. Cela leur a semble t-il oter toute envie de debattre et/ou de convaincre. On a beau creer un videomathon sur la place de l'hotel de ville pour faire participer le peuple mais à l'evidence, moins on en parle et mieux on se porte. A cet egard, on se contente de faire un clip contre l'abstention. Ainsi, peu importe les convictions, il faut aller voter. Le lent declin de la participation depuis 1979 y est certainement pour quelque chose. Mais helas encore une fois, le debat de fond est ecarté.
Ce manque de courage patent qui consiste à refuser de prende à bras le corps cette election est revelateur de la frilosite ambiante qui caractérise ceux qui nous gouvernent ou ceux qui s'appretent à le faire. La part belle est faite aux partis qui denoncent pour des tas de mauvaises raisons l'importance d'une réelle coordination des politiques européènnes. Le jour de son election le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy a dit : "Le fatalisme ne fait pas partie de mon vocabulaire" mais l'arrogance en est en tout cas une partie inhérente.

mardi 28 avril 2009

Le stars de l'info - 1ère partie

Christophe Barbier, le directeur de la rédaction de l'Express. On peut le considerer comme le "Roger Federer" de l'analyse politique. Enthousiaste, fretillant, toujours de bonne humeur et sans aucun doute competent, ce jeune journaliste livre une chronique petillante tous les matins sur LCI aux alentours de 7h50. Ne tombant jamais dans le racolage ou la vulgarité, monsieur Barbier decrypte de facon percutante l'actualite politique et/ou sociétale. Son invité quotidien - sur la meme chaine - à 8h15 assailli de questions toutes plus pertinentes les unes que les autres est contraint d'eviter la langue de bois.
Point de faute de gout chez ce normalien dont la vivacite d'esprit et la qualite de l'analyse en ont fait un pilier de l'emission "Politiquement Show" animée par Michel Field tous les jeudis à 19h10 toujours sur LCI.Que ce soit les derapages verbaux du president de la république, les manifestants de telle ou telle corporation en colère ou la visite d'un chef d'Etat etranger, Christophe Barbier au verbe lisse et accessible donne de l'interet à l'information et envie aux telespectateurs de la suivre.