jeudi 26 février 2009

Ils sont fous ces antillais!

"Le jour venu, je dirai ce que j'en pense". Telle est la réponse lapidaire de Nicolas Sarkozy à une journaliste lors de son déplacement à Bagdad à la fin du mois de janvier quand cette dernière l'a questionné sur la situation devenue préoccupante dans les départements d'outre mer en général et en Guadeloupe en particulier. Quelques jours plus tard, il promettait de s'y rendre lorsque la situation sera redevenue calme.
Pourquoi ne s'est il pas rendu d'emblée dans ces départements français? Le président de la république avait pris l'habitude de régler tous les problèmes lui même depuis son élection en mai 2007. Alors pourquoi prend t il tant de distance? Nicolas Sarkozy aurait il peur? Mais il a peur de quoi notre omni président? De recevoir des noix de coco en pleine figure de la part des chimpanzés s'étant cachés dans les arbres? de glisser sur une peau de banane et de se faire une entorse à un de ses superbes mollets protéinés? d'affronter le dialogue avec ses femmes et ses hommes qu'il juge tout juste bon à dire"Ba ti moin capital , ba ti moin a'gent" - Ne prononcez pas le r, les antillais ne savent pas le faire!
Le chef de l'Etat de nous avait pas habitué à tel "jm'en foutisme". Mais ce qui est sur, c'est qu'il doit sans doute répéter à ses conseillers : " Ils me font chier ces nègres!"

lundi 23 février 2009

Aux larmes citoyens!

Passées les larmes de la crise, celles des épargnants laminés et des salariés licenciés.
Le débat sur les prisons revient à la charge. Parce qu'il semblerait que l'atmosphère dans les maisons d'arrêt - à ne pas confondre avec les maisons centrales - soit devenue intolérable. Ah bon ? En 2002, un secrétariat aux programmes immobiliers de la justice a été créé pour régler les problèmes de place dans les prisons. En effet, il n' y avait à l'époque que 50000 places pour 62000 détenus. En 2009, le ratio est identique. Quelle est cette république laïque qui se veut compréhensive, respectant la dignité de chacun - même ceux ayant fauté - peut se permettre d'avoir laissé à l'abandon des citoyens qui ont véritablement besoin qu'on leur tende la main?
L'égoïsme et l'hypocrisie n'ont jamais été mieux représentés à présent par nos hommes politiques.
Robert Badinter, ancien garde des Sceaux fut l'un des premiers à donner un visage humain aux prisons. Avec notamment, l'installation de postes de télévision. Il est vrai que les laisser pour compte de notre société sont nombreux : les Sans Domicile Fixe (S.D.F), les mal logés et nos fameux détenus. Alors, il faut choisir.
Toutefois, il faudrait que toute la classe politique fasse un "stage" de quelques temps dans une prison de 10 mètres carré entourés de "bêtes sauvages" peu rassurantes. Je dis bien toute la classe politique, sauf François Bayrou - car il risquerait sans doute de se remettre à bégayer!
Ainsi, passé le sentiment d'humiliation, nos élus auraient certainement la force et le courage de mettre en place la reforme indispensable pour que chaque détenu puisse avoir un espace de vie décent.

mercredi 18 février 2009

Les boeufs devant la charrue

Revendications syndicales, revendications salariales... A cause de la crise actuelle qui a fortement secoué le système économique en général et asseché le système bancaire en particulier, on attend une nouvelle fois de l'Etat qu'il brandisse sa baguette magique pour les salariés les plus modestes et les plus démunis. Le syndicaliste tué en Guadeloupe ce mercredi 18 février alourdit une atmosphère sociale déjà délétère.

Le plus triste c'est que le gouvernement ne propose que des mesurettes : actions ciblées vers les salaries au chômage partiel ou ayant eu au cours des derniers mois une courte période d'activité. Une somme qui s'élève à peine à 3 milliards d'euros. Même Steve Austin a coûté plus cher. Mais pas de réforme d'ampleur nationale. Si notre système s'est vicié avec le temps, c'est seulement à cause de la cupidité de l'homme. Mais à force de dilapider les deniers de l'Etat pour satisfaire très ponctuellement l'urgence sociale, on continue à mettre la charrue devant les boeufs. Les socialistes, non contents de représenter la gauche la plus bête du monde ressassent les mêmes solutions, comme celles de 1981 qui ont pousse la France au bord de la faillite. Tant que la France ne réglera pas son problème de compétitivité et/ou de charges excessives qui pèsent sur les entreprises, celles ci ne pourront se développer et créer davantage de richesses à distribuer. Et c'est cette reforme majeure que les pouvoirs publics doivent amorcer.