mercredi 3 mars 2010

Apres la tempête

Ils sont nombreux ceux qui dénoncent depuis lundi, les constructions trop proches de l’océan. Ils sont nombreux ceux qui se désolent du manque de réactivité des pouvoirs publics alors que l’alerte avait été donné en temps et en heure. D’aucuns répondent que l’homme ne peut rien contre la nature et ses manifestations violentes. D’autres, surfant sur le débat philosophique, se contentent de rappeler que la France, symbole de l’occident, paye en quelque sorte son arrogance, son mode de vie trop matérialiste. Qu’importe, le résultat est apocalyptique et en dehors du milliard d’euros de gâchis, ce sont des foyers anéantis et des vies brisées qui vont désormais tenter de survivre dans des conditions pour le moins préoccupantes. Ce n’est plus « la France d’en haut » face à « le France d’en bas » mais « la France de l’ouest » attendant l’aide du reste de l’hexagone. Cependant, le débat s’échauffe : « fallait pas construire ici » ou « y avait qu’à consolider la bas ». Les intellectuels de tout bord font semblant d’apporter des réponses toutes faites à des questions que certains n’ont jamais voulu se poser. Et comme dit le proverbe « quand la roue du chariot est cassée, beaucoup vous diront par où il ne fallait pas passer ».