mercredi 10 juin 2009

Quel avenir pour le PS ?

Si l’on regarde objectivement la situation, la réponse est aucun. A la sortie du conseil national du mardi 9 juin, tous les ténors n’avaient qu’un mot à la bouche : rénovation. Hélas, ce mot est inlassablement répété par tous les dirigeants socialistes depuis 2002. Or, cela fait 7ans que ceux ci ne sont plus aux commandes et malgré les succès électoraux de 2004 – succès par défaut – les principales élections suivantes ( celles de 2007) ne furent que des échecs retentissants. En outre, tout le monde se rend compte que le parti socialiste est en déliquescence, s’affaire dans des guerres intestines, des luttes de pouvoirs qui font peine à voir. Ainsi, mardi soir dernier Arnaud Montebourg, au lieu de soutenir Martine Aubry qui a promis un changement de cap pour les 6 prochains mois, en remet une couche en s’écriant qu’il faut aller plus loin et plus vite. Malek Boutih quant à lui titre à vue sur la première secrétaire constatant de façon lapidaire qu’il n’y a pas de réel leadership à la tête du parti. Certes, le conseil des sages constitué entre autres de François Hollande et Laurent Fabius est un artifice, une mascarade et on attend désormais que le parti socialiste se comporte comme un parti de gouvernement avec de vraies propositions. Car ce sont eux qui sont à l’origine de toutes les grandes reformes sociales de ces 20 dernières années ( R.M.I., C.S.G, C.M.U, Prime Pour l’Emploi etc.….). Toutefois, ils ne savent plus de verser dans l’antisarkozysme primaire. Rien ne va plus au P.S et Jean Luc Mélenchon eu raison de s’esclaffer dimanche soir dernier sur les plateaux de télévision en affirmant que « la gauche est dans le trou » et même tout au fond. Affaire à suivre.